
J'suis quand même salement romantique. Salement naïve. MERDE.
J'ai cru en l'amour, j'ai cru à la passion éternelle, à la bauté exquise d'un parfum de dérive... Dérive sentimentale. Des vagues échouées laissant l'écume des jours passés. J'ai peur. Peur de me dire tout au fond de mes tripes "l'amour c'est pas pour toi, secoue-toi !". J'suis salement romantique, aussi parce que je m'invente un monde utopyque où les seuls barrières seraient l'envie. J'ai juste envie d'être, d'être libre, et pas de rêver toujours et encore aux baisers incolores qui bercent mes lèvres quand je m'endors. La vie te blinde de rancoeur pour que tu puisses dire : " Maintenant je me meurs." Seulement, ce labeur si excitant revient par tous les temps. Et bien sûr quand on ne s'y attend pas. Et puis on nous surprend, nous, à replonger la tête la première dans l'enfer le plus torride de l'univers. On en vient parfois à se dire qu'on pourrait s'en passer, qu'on pourrait voler haut sans forcément aimer. Voler le désir à l'amour, sans passer par la case " sentiments". Oui mais pour combien de temps ? Le temps d'un baiser ? Le temps de baiser ?
Gaëlle.
je sais pas quoi dite c 'est super bien dit , écrit comme d'habitude , tu m'impréssione
RépondreSupprimerMerci Lucas, mais c'est très maladroit ce que j'écris, détrompe-toi.
RépondreSupprimer(: