Perdus dans les marécages de nos soupirs
Dans les effluves de nos désirs
Dans les bas-fonds de nos ancrages
Plutôt ternis plutôt volages
Aspirés par l'ombre de nos pairs
Par la révolte la plus sincère
Par l'herbe haute dans nos campagnes
Nos poitrines fauves le cœur qui braille
J'avais épuisé toutes les cartouches
Effleuré toutes les bouches
Baisé le revers de chaque main
Sans pour autant taper du poing
J'avais manqué à mon devoir
Gratté le fond de mon espoir
Voyant s'échapper de mes mains
L'essence même de notre entrain
Et pourtant arrive le temps
Où les bourgeons deviennent fleurs
Où les amants cessent leurs pleurs
Ainsi se saoulant à l'envie
De préférer l'aimante folie.
Mais où vas-tu donc chercher tous ces mots qui explosent sur notre palais comme une saveur rare et délicate ?
RépondreSupprimerChaque texte me surprend et m'entraîne avec toi.