Entends-tu le bruit d'un moteur qui s'arrête, d'une goutte fuyante, du vent contre la fenêtre ?
Entends-tu ton cœur battre, les mains moites, une frange droite caressant doucement tes bras ?
Entends-tu l'eau qui coule, le palpitement de l'ampoule qui éclaire tes doigts ?
Tes oreilles bourdonnent, le haut du clocher sonne, tu n'entends plus.
Silence.
Tu fermes les yeux, et le voyage intérieur commence.
Alors tu n'as plus peur, plus d'odeur, plus de refrain.
Rien que ton corps, intérieur d'un écrin.
Qu'as-tu dis ? Un baiser avant la nuit ?
Qu'elle tombe sans nous. Sans ton souffle devenu flou.
Tu entends comme la vie nous emporte ?
Comme la musique est forte et qu'elle couvre nos pleurs ?
Nos baisers, nos rancœurs ?
La pluie tombe sur nos masques, tes cris sont loin.
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