Douce noyade au clair de lune,
L'air est humide et les papillons brûlent
Leurs ailes consumées s'envolent et frôlent les cieux
C'est l'heure à laquelle je devais te dire Adieu
Soupirs exaspérés, qu'en deviendra-t-il de nous
Quand les mines de rancoeur sauterons à nos cous
Quand ton sourire folâtre s'en ira au travers
De ma gorge nouée, dis moi, que devrons-nous faire ?
Vogue la tristesse et vogue nos fous rires
Vogue ma vengeresse et cette passion d'écrire
Ecoule ton venin dans ma chair endormie
Ecoute la misère du monde qui s'enfuit
Ici naît une fleur plus belle que l'Envie
Plus allechante encore qu'une princesse assoupie
Si naïve et si douce que dans les ruines de ma douleur
Je la sent, immortelle, dans son tombeau d'aigreur
Ce n'est plus du sang, mais de l'encre qui tâche mon lit
Des larmes et de la cendre qui s'emmêlent dans mes yeux gris
sa endore
RépondreSupprimerpourrais-je savoir en quoi ?
Supprimer