Fugitifs pleins de rêves oubliés, de promesses passées, de mots dilapidés. La nuit les enveloppent de son drap outragé, plissé de tous côtés par une jeunesse désabusée. Et si la seule porte nous permettait seulement d'entrer, entrer dans ce monde où personne n'est invité, où le désir est maître et l'illusion désamorcée. Quelqu'un frappe à la porte, 

mais dans mon fort intérieur, la trappe est bien scellée, pas de manière, pas de façon, d'pouvoir y accéder. Désir de croire, désir de voir, sans pouvoir se lasser. Quête impossible me dirait-il d'une voix presque étouffée. J'ai bien compris, maintenant c'est dit on ne peut plus reculer. Amour toujours, ou bien secret un peu trop bien gardé ?
Hésites encore, fais un effort, prends pas cet air vexé. Moi aussi j'peux jouer l'mystérieux et puis te rire au nez. Plaintes innocentes, victoire brûlante, et puis nos airs fâchés. Je t'impressionne, j'suis pas si conne, ferme cette fenêtre blindée. Baisers volés, esprit tourmenté, arrêtes de te torturer.
superbe texte Gaëlle...
RépondreSupprimerLa vie servie sur un plateau
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