
La vie suis son cours, y a pas de contours, pas de beaux jours dans tes yeux pleins de sommeil et de vive espérance. Je coure dans tes bras, je t'entraîne avec moi dans mes rires qui n'en finissent pas. Je te vois sourire pour la première fois, mais tu sais le genre de sourire qui revient de loin, qui démolirai les ruines de rancœur que tu avais entassées dans un coin.
Tu casses tes barrières, tu brûles tes arrières de tes poings consumés par la rage d'être vivant.
Tu t'échines à rejeter tes envies, tu les ranges dans un coin de ton esprit, mais pourtant elles sont bien là, bien en toi, au creux de tes doigts fatigués d’effriter ce qui te permet encore de planer.
Il te manque juste un peu d'amour, un peu de toujours pour t’apprivoiser.
Tu crois être de marbre, mais au fond tu es dans une cage calcinée.
Dans l'obscurité, des petites mains frêles ont tentées de venir écartées les barreaux de ta prison dorée, à coup de tendresse inespérée.
*
*
Tu n'y croyais plus mais le galbe de tes lèvres et tes gestes amples ont parlés à ta place.
Une simple nuit, deux abrutis un peu ahuris par le destin, me dirais-tu d'une manière exubérante, juste pour me faire rire quelques instants, me confier tes pensées sombres de tes yeux bleus un peu perçants.
Pas de promesses, pas de prouesses, juste tes boucles brunes contre mon dos frissonnant.
Pas de déclaration fantasque, les masques tombent.
Ne te cache plus sous tes peaux de chagrin, sous tes refrains torturés et ta fumée bien trop compacte pour ne pas t'y engluer.
Assieds-toi face au soleil et crie-lui que tu ne t'ai pas perdu dans ce monde hostile,
assieds-toi face à ta vie et dis-lui qu'elle n'a pas encore vraiment gagné la partie.
Tu casses tes barrières, tu brûles tes arrières de tes poings consumés par la rage d'être vivant.
Tu t'échines à rejeter tes envies, tu les ranges dans un coin de ton esprit, mais pourtant elles sont bien là, bien en toi, au creux de tes doigts fatigués d’effriter ce qui te permet encore de planer.
Il te manque juste un peu d'amour, un peu de toujours pour t’apprivoiser.
Tu crois être de marbre, mais au fond tu es dans une cage calcinée.
Dans l'obscurité, des petites mains frêles ont tentées de venir écartées les barreaux de ta prison dorée, à coup de tendresse inespérée.
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Tu n'y croyais plus mais le galbe de tes lèvres et tes gestes amples ont parlés à ta place.
Une simple nuit, deux abrutis un peu ahuris par le destin, me dirais-tu d'une manière exubérante, juste pour me faire rire quelques instants, me confier tes pensées sombres de tes yeux bleus un peu perçants.
Pas de promesses, pas de prouesses, juste tes boucles brunes contre mon dos frissonnant.
Pas de déclaration fantasque, les masques tombent.
Ne te cache plus sous tes peaux de chagrin, sous tes refrains torturés et ta fumée bien trop compacte pour ne pas t'y engluer.
Assieds-toi face au soleil et crie-lui que tu ne t'ai pas perdu dans ce monde hostile,
assieds-toi face à ta vie et dis-lui qu'elle n'a pas encore vraiment gagné la partie.
Gaëlle.
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