mercredi 30 mars 2011

Enfoiré-

Arrêtes. Arrêtes de croire dur comme fer à ton enfer complétement tourmenté, complétement foiré. J'ai plus envie d'entendre ta voix me susurrer avec effroi ce que je sais déjà. La connerie qui sort de ta bouche m'englobe d'un énervement farouche, tu ne sais rien, tu n'es rien, tu vas trop loin. Arrêtes d'employer des mots que tu ne connais pas, que tu portes à bout de bras, que tu piétines. Arrêtes de croquer dans mes membres calcinés par le désir de parler plus haut et plus fort que toi. Je fonce droit dans le mur, et avec moi je t'emmure, cesses de t'aventurer par là. Ne me dis plus jamais "tu", car à chaque parole tu me tues, ne me dis pas que tu m'as vu, parce que c'est faux, tu as trop bu. Tes yeux embués, englués dans ta mélasse difforme qui bouche la plus primaire forme de bon sens, tes yeux qui ne voient rien, tu n'es qu'un vaut rien. Tu es saoule, tu tombes dans l'abus, l'abus de pouvoir, l'abus d'ignorance à mon égard. Espèce d'enfoiré, je te ries au nez.

8 commentaires: