samedi 22 janvier 2011

L' amour à deux inconnus.


Song : Good Bye Lenin - Yann Tiersen - Image ; Philippe Hauger.


Impressionne-moi. J'pense plus qu'à toi. Emprisonne-moi dans ton labyrinthe doré, et emmure la porte d'entrée. Fais de mes pensées une vie de bohème. Aime mon sourire quand tu m'entraînes, mes yeux qui brillent et mes manières, emporte-moi loin.
Fais-moi rêver, de toute manière je ne veux pas d'un homme d'affaire, prends-moi par la main. Fais-moi redécouvrir la mer, celle qui scintille au soleil couchant. Je ne veux que toi en me levant, je suis ta muse, dorénavant. Amuses-toi de mes défauts, garde-toi bien, car c'est trop tôt, de me promettre ton lendemain. Frôle-moi la peau de tes notes graves, ou aigües si tu passes à l'octave, joues-moi ton univers. Montres-moi l'envers de ton décors, je veux une explosion sonore, que tu joues avec le feu couleur d'or.

Je m'y suis brûlé, encore une fois, et je n'avais dictée aucune lois, je ne comprends pas. Comme toutes ces choses d'ailleurs, qui viennent d'une forme d'ailleurs, sans comparaisons. Tu as puisé les ressources, tu me pousses à résilier, putain de nostalgie des jours passés, j'ai encore tellement de doutes. Ne me dis plus jamais "tu", je suis une inconnue, j'attends que tu viennes me chercher, là où je me suis égarée.


Gaëlle

vendredi 7 janvier 2011

Salement cruelle.


J'suis quand même salement romantique. Salement naïve. MERDE.

J'ai cru en l'amour, j'ai cru à la passion éternelle, à la bauté exquise d'un parfum de dérive... Dérive sentimentale. Des vagues échouées laissant l'écume des jours passés. J'ai peur. Peur de me dire tout au fond de mes tripes "l'amour c'est pas pour toi, secoue-toi !". J'suis salement romantique, aussi parce que je m'invente un monde utopyque où les seuls barrières seraient l'envie. J'ai juste envie d'être, d'être libre, et pas de rêver toujours et encore aux baisers incolores qui bercent mes lèvres quand je m'endors. La vie te blinde de rancoeur pour que tu puisses dire : " Maintenant je me meurs." Seulement, ce labeur si excitant revient par tous les temps. Et bien sûr quand on ne s'y attend pas. Et puis on nous surprend, nous, à replonger la tête la première dans l'enfer le plus torride de l'univers. On en vient parfois à se dire qu'on pourrait s'en passer, qu'on pourrait voler haut sans forcément aimer. Voler le désir à l'amour, sans passer par la case " sentiments". Oui mais pour combien de temps ? Le temps d'un baiser ? Le temps de baiser ?


Gaëlle.