
J'y crois. J'y croyais.
Ce n'est donc pas possible ? Avoir tous les visages, tous les comportements, toutes les attentions possibles, rien ne changera alors ?
J'essaye. J'ai essayé.
Toujours devoir l'écrire, toujours devoir le dire. Je n'y arrive pas. Peut être que ça rend mieux comme ça. Son petit jouet, sa poupée, sa barbie qu'il essaye de tordre dans tous les sens, de lui faire faire le grand écart, mais il n'y arrive pas. Alors il casse son beau jouet. Il le fracasse contre le mur de sa chambre, sa chambre où elle ne sera plus. Il la reprend. Cette barbie adulée, qu'il avait tant aimée, cette icône de la mode; l'ancienne mode. La mode passée.
Ça te dérange. Alors tu changes. Changer d'horizons, pour en voir de nouveaux, de meilleurs, de différents. Changer de point de vue. Cela suffira ? Le point de vue est-il vraiment le facteur, celui qui fait que tout change ? Peut être pas. Car celui-çi montre ce qu'il veut bien montrer, mais la réalité reviens toujours en plein fouet. Comme le sang qui coule malgrès les pansements. Comme un ivrogne reprends sa bouteille. Comme un enfant qui pleure. Comme la poussière qui s'installe tout doucement, et quand on la chasse, elle revient. Toujours, toujours.
Je met les légos rouges, et toi les bleus. Il y a des trous dans notre maison, alors tout s'éffondre. Trop de rouge. Rouge comme les coquelicots, rouge comme la plaie qui ne coagule pas, rouge comme mes joues quand il fait froid.
T'oublier ? Mais pourquoi ? Impossible. Trop d'amour. Trop de tout.
Je ne veux plus de ce petit jeu pervers. Je veux du vrai, du sincère.
Blaisse moi. Blaisse-moi encore. Je te promet que je ne dirais rien.