Douce nuit au clair de lune
L'air est humide et les papillons brûlent
Nuit prolifique aux amours de jeunesse
Retour aux sources inexorable,
Etre grandit trop vite, solitude intempestive
Morte la jeune âme des temps jadis
Adieu petite moi au pays des songes
Me voila grandie, cœur de pierre
Couleurs ternies et vernis d'ombre
Milles façons de faire l'amour au jour
Qui s'endort discrètement
En mangeant nos visages sombres
Milles baisers envoyés sur la tombe
De nos amours passés, non sans encombre
Tu me plisses les joues
Jeune esthète aux yeux clair
Dans ton drôle de mal être
Pourras-tu un jour renaître ?
Gaëlle.