J'sais pas trop pourquoi. J'sais juste que c'est comme ça. J'sais juste que j'ai besoin de toi. De toi aussi, et bien sûr de ça. De ce putain de défouloir, là où je vois pas vos gueules de cons, où j'entends pas vos voix aigus parler d'amour comme d'un chiffon, vos critiques incéssantes qui me donnent envie de crier, de hurler à plein poumons, de vous dire à quel point vous êtes cons, que la vie c'est pas ça, que le respect c'est pas "l'air con", vive l'éducation. J'ai peur de sombrer dans un quotidien morne et obligatoire, c'est pas ça que j'voulais moi, c'est pas votre moue déçue pour moi, ne savant pas quoi dire pour alléger mon poids. PUTAIN mais qu'est ce que j'ai fais pour tomber là dedans ? Dans cette marre pleine de boue, où je m'englue sans retenue, avec des mains m’enfonçant une fois de plus dans un crève cœur absolut ? Bordel sortez moi d'ici, j'veux pas moisir là bas, j'veux continuer à être moi, j'veux pouvoir encore hurler de joie sans pouvoir regarder derrière moi, arrêter d'être celle qu'on plein tout bas. Je ne veux plus sentir ces larmes qui coulent malgré moi, ce sourire qui disparait au plus profond de ma gorge nouée, cette rancune, ce désert aride sans toi et tes grands yeux dorés.
Gaëlle.